Suite à une blessure qui lui fait reconsidérer sa carrière sportive, Mickael voyage à la recherche de ce qui lui rendra sa passion et sa confiance en lui. Au cours d’un de ces voyages, il découvre l’activité de vendeur indépendant. Après avoir rejoint la France et geninc, il profite des opportunités qui lui sont proposées et développe de nouvelles compétences. Trois ans plus tard, il devient franchisé geninc à Paris. Nous avons échangé sur son parcours, sa mentalité, et ses objectifs pour l’avenir.

Quel a été est ton parcours avant de te lancer dans la vente directe ?

Avant de devenir vendeur indépendant, j’ai toujours voulu faire carrière dans le Badminton. A 19 ans, j’étais classé A, juste sous les pros, et j’y croyais. Mais je me suis blessé à l’épaule, et j’ai décidé d’arrêter et de passer à autre chose.

A ce moment là j’ai perdu ma flamme. Le sport me donnait des challenges tout le temps, et des shoots de bien être quand je me dépassais.

A ce moment là j’ai perdu ma flamme. Le sport me donnait des challenges tout le temps, et des shoots de bien être quand je me dépassais.

Alors j’ai arrêté le lycée avant la fin de ma terminale, et je me suis envoyé en voyage. D’abord en Australie, puis en Ecosse, et à nouveau en Australie. Je rentrais chaque fois pour gagner un peu d’argent dans un hotel en Suisse qui accueillait des entrepreneurs et des investisseurs. J’ai fini par être responsable du catering pour ses événements et je me suis créé un petit réseau d’investisseurs.

J’ai commencé à vouloir leur pitcher mon idée de business. Mais pour ça je devais me préparer. Alors j’ai passé mon bac en candidat libre, et j’ai voulu faire un dernier voyage à Manchester pour parfaire mon Anglais. Au bout de deux mois là bas j’avais beaucoup de mal à trouver un emploi, et j’ai été contacté pour devenir vendeur indépendant sur une campagne de livraison de nourriture.

Je n’avais aucun a priori, et aucune confiance en moi. J’avais besoin d’une activité et je voulais découvrir de nouveaux métiers.Finalement j’y suis resté 10 mois, avant de déménager en France pour collaborer avec geninc.

Peux-tu nous parler de ton expérience de vendeur indépendant avec geninc ?

Avec la vente, ma flamme et mon esprit de compétition se sont rallumés. Je suis arrivé à Lille en 2016, au premier coworking hub de geninc. Je me suis donné 5 ans, avant de faire un point sur mon parcours et prendre une décision. Certaines personnes font un Master, moi j’ai décidé de faire de la vente pendant 5 ans.

Tout le monde doit se vendre ou savoir vendre à un moment ou un autre. Donc je savais que ce que j’apprendrais me serait toujours utile.

Je ne suis pas quelqu’un de confiant. Donc j’essaie de m’améliorer chaque jour par mes actions, et de progresser à mon rythme. Je savais qu’en restant longtemps et me donnant à fond, j’allais forcément finir par prendre une position naturellement.

Tout le monde doit se vendre ou savoir vendre à un moment ou un autre. Donc je savais que ce que j’apprendrais me serait toujours utile.

Je n’ai jamais été le meilleur vendeur, et je ne pense pas être le meilleur coach non plus. Mais j’ai créé un cercle fermé autour de moi avec les personnes que j’ai coaché. J’ai toujours voulu avoir une relation privilégiée avec eux. En faire mes partenaires.

Ton meilleur souvenir avec geninc ?

Mon plus beau souvenir, c’est le voyage auquel j’ai été invité l’an dernier à Singapour, et surtout l’hotel gigantesque, avec la piscine sur le toit. C’était un apercu d’une grandeur qui m’était encore inaccessible. J’amais seul je n’aurais pu faire un voyage comme ça dans ces conditions.

Pendant ce voyage, j’ai rencontré un entrepreneur qui avait 26 ans d’expérience en tant que chef d’entreprise dans la vente directe. Il a coaché et aidé 7 jeunes entrepreneurs à créer leur business au cours des deux dernières années.

J’ai eu une longue discussion avec lui, sur la vente, sur la vie d’entrepreneur et sur la vie en général. Et ça m’a conforté dans mes intuitions: la vente directe c’est une expérience de vie en accéléré. Tous les événements de ta vie peuvent être reliés à des choses auxquelles tu dois faire face sur le terrain.

La vente directe c’est une expérience de vie en accéléré. Tous les événements de ta vie peuvent être reliés à des choses auxquelles tu dois faire face sur le terrain.

Cette discussion m’a aussi conforté dans l’idée qu’on peut être un excellent chef d’entreprise, en ayant de belles valeurs humaines, et du bon sens.

Qu’est ce qui t’a le plus séduit chez geninc ?

Ce qui m’a séduit c’est d’abord les valeurs de l’entreprise, son humanité, et son bon sens.

La vente directe est une activité qui ne convient peut être pas à tout le monde, mais geninc a construit tout son système de vente sur les relations humaines, et le respect des personnes que l’on rencontre. On est loin du vendeur d’aspirateurs qui met le pied dans la porte et qui fait peur à la ménagère, et ça me correspond.

Ce qui me dérangeait dans mes expériences précédentes ,c’était de ne jamais avoir le choix. De ne pas pouvoir être différent de ce qu’on attendait de moi, au risque d’être pointé du doigt ou viré.

geninc a construit tout son système de vente sur les relations humaines, et le respect des personnes que l’on rencontre. On est loin du vendeur d’aspirateurs qui met le pied dans la porte et qui fait peur à la ménagère, et ça me correspond.

Ensuite, c’est la possibilité de développement gratuit, sur le plan personnel comme sur le plan professionnel. J’ai toujours compris que c’était possible pour moi de commencer tout en bas de l’échelle, et de grimper barreau par barreau. D’apprendre d’abord la vente, puis le coaching, puis à devenir un leader et inspirer des personnes, et enfin d’apprendre à gérer ma propre entreprise.

Qu’est-ce qui change, depuis que tu es franchisé ?

En devenant franchisé je me dis que j’atteins un certain état de conscience par rapport au monde qui m’entoure, par rapport aux personnes qui deviennent vendeurs indépendants, à ma famille, mes amis… C’est peut être la trentaine qui fait ça, mais j’ai pris beaucoup de recul. Je n’ai jamais eu confiance en moi, j’étais très timide. Devenir chef d’entreprise, ça m’enlève une boule au ventre que j’ai depuis toujours.

Maintenant j’en ai une autre, liée à mes responsabilités mais je sais que je suis entouré par beaucoup d’entrepreneurs talentueux dans le réseau geninc, et j’ai la chance d’avoir une équipe support qui m’accompagne, donc je sais que j’ai le droit à l’erreur.

Je n’ai jamais eu confiance en moi, j’étais très timide. Devenir chef d’entreprise, m’a enlevé une boule au ventre que j’ai depuis toujours.

Devenir franchisé c’est un peu comme devenir papa. Ça devient sérieux, tu dois devenir un adulte. Ça peut faire peur mais je me sens prêt pour ça. J’ai été bien formé, et c’est la continuité de ce que je vis depuis plusieurs années.

Quels sont tes objectifs pour la suite ?

Mon premier objectif c’est de collaborer et de coacher 50 vendeurs indépendants d’ici la fin d’année, et d’étendre le réseau geninc en ouvrant des coworking hubs en France et en Suisse. J’ai grandi près de la frontière, c’est un pays que je connais bien.

J’aimerais aussi ouvrir une chaîne de restauration rapide qui puissent permettre aux gens de manger sain le midi, à moindre coût, et local. Je vis à Paris, qui est supposée être la capitale de la gastronomie. Et pour manger le midi, j’ai le choix entre un burger, un kebab, ou une salade infecte à 10€. C’est la honte !

Je n’ai jamais été intéressé par l’argent, ou par avoir un style de vie extravagant. Ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir avoir un train de vie normal, et de pouvoir voyager, sans avoir de pression financière.

D’un point de vue plus personnel, j’aimerais fonder une famille, voyager avec mes enfants et leur offrir une éducation différente. Je n’ai jamais été intéressé par l’argent, ou par avoir un style de vie extravagant. Ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir avoir un train de vie normal, et de pouvoir voyager, sans avoir de pression financière.

As-tu des conseils à donner au toi d’il y a 4 ans, ou à un futur franchisé ?

  • Fais tes années, et accumule les connaissances dont tu auras besoin pour progresser
  • Donne toi une période décente pour réussir. Ne juge pas ton développement trop vite
  • Apprécie chaque minute de chaque jour qui t’emmèneront vers ton but final